Face à la hausse des coûts énergétiques et aux enjeux environnementaux, les entreprises françaises sont confrontées à de nouveaux défis. Pour soutenir leur compétitivité et accélérer leur transition écologique, de nombreux dispositifs d’aide ont été mis en place. Ces mécanismes visent à alléger la facture énergétique, favoriser l’efficacité énergétique et accompagner les entreprises vers des pratiques plus durables. Comprendre ces aides permet d’optimiser les ressources et de renforcer la résilience économique face aux fluctuations du marché de l’énergie.
Les Petites et Moyennes Entreprises (PME) françaises bénéficient d’un éventail d’aides énergétiques conçues pour répondre à leurs besoins spécifiques. Ces dispositifs visent à atténuer l’impact des coûts énergétiques sur leur compétitivité et à encourager l’adoption de pratiques plus écologiques. Parmi les principales mesures, on trouve des subventions directes, des prêts à taux avantageux et des incitations fiscales.
L’un des objectifs majeurs de ces aides est de permettre aux PME de moderniser leurs équipements pour réduire leur consommation d’énergie. Cela peut inclure l’installation de systèmes d’éclairage LED, l’amélioration de l’isolation des bâtiments, ou encore l’acquisition de matériel plus performant énergétiquement. Ces investissements, souvent coûteux à court terme, sont essentiels pour garantir la pérennité et la compétitivité des entreprises à long terme.
En outre, ces dispositifs s’inscrivent dans une stratégie plus large de transition écologique des entreprises, visant à réduire l’empreinte carbone du tissu économique français. Les PME, qui représentent une part significative de l’économie nationale, jouent un rôle déterminant dans cette transition. En les soutenant, l’État cherche à accélérer la transformation du paysage industriel vers des modèles plus durables et respectueux de l’environnement.
Le Fonds Chaleur, géré par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME), est un dispositif phare pour soutenir la production de chaleur à partir d’énergies renouvelables et de récupération. Ce fonds offre des subventions aux entreprises qui s’engagent dans des projets de transition thermique, contribuant ainsi à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à l’indépendance énergétique.
Pour être éligible au Fonds Chaleur, votre entreprise doit répondre à certains critères spécifiques :
Le processus de demande pour bénéficier du Fonds Chaleur se déroule en plusieurs étapes :
Les plafonds de financement varient selon la taille de l’entreprise et la nature du projet. Pour les PME, l’aide peut couvrir jusqu’à 65% des coûts éligibles pour les études et jusqu’à 55% pour les investissements. Il est important de noter que ces aides sont cumulables avec d’autres dispositifs, comme les certificats d’économies d’énergie, maximisant ainsi le soutien financier pour votre projet.
Pour illustrer l’impact concret du Fonds Chaleur, examinons quelques exemples d’entreprises ayant bénéficié de ce dispositif :
Une PME du secteur agroalimentaire a pu installer une chaudière biomasse grâce au Fonds Chaleur, réduisant sa facture énergétique de 30% et ses émissions de CO2 de 1500 tonnes par an.
Un autre cas notable est celui d’une entreprise textile qui a mis en place un système de récupération de chaleur sur ses process industriels, financé à hauteur de 40% par le Fonds Chaleur. Cette installation a permis de réduire la consommation de gaz de l’usine de 25%, améliorant sa compétitivité.
Ces exemples démontrent que le Fonds Chaleur peut avoir un impact significatif sur la performance énergétique et environnementale des entreprises, tout en renforçant leur résilience économique face aux fluctuations des prix de l’énergie.
Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) constituent un levier puissant pour inciter les entreprises à améliorer leur efficacité énergétique. Ce dispositif, basé sur le principe du pollueur-payeur, oblige les fournisseurs d’énergie à promouvoir activement l’efficacité énergétique auprès de leurs clients, y compris les entreprises.
Le mécanisme des CEE fonctionne comme un système de marché où les économies d’énergie sont valorisées sous forme de certificats. Voici comment les entreprises peuvent en bénéficier :
Il est crucial de noter que la demande de CEE doit être effectuée avant le début des travaux pour être éligible. Cette anticipation permet de maximiser les bénéfices financiers de votre projet d’efficacité énergétique.
Le dispositif CEE couvre un large éventail d’opérations standardisées, réparties en plusieurs secteurs d’activité. Voici quelques exemples d’actions éligibles pour les entreprises :
Chaque opération standardisée est associée à un montant prédéfini d’économies d’énergie, exprimé en kWh cumac (kilowattheures cumulés actualisés). Plus les économies réalisées sont importantes, plus la valeur des CEE obtenus est élevée.
La valeur des CEE fluctue sur un marché dédié, influencée par l’offre et la demande. Au 1er trimestre 2023, le prix moyen des CEE s’établissait autour de 7 à 8 euros par MWh cumac. Pour une entreprise, cela peut représenter une aide financière substantielle.
Par exemple, une PME investissant dans l’isolation de 1000 m² de toiture pourrait obtenir environ 300 MWh cumac de CEE, soit une prime potentielle de 2100 à 2400 euros. Cette valorisation vient s’ajouter aux économies d’énergie réalisées sur le long terme, renforçant l’attractivité économique des projets d’efficacité énergétique.
La valeur des CEE peut être optimisée en regroupant plusieurs actions ou en négociant directement avec les obligés. Certaines plateformes spécialisées, comme opera-energie.com, proposent des services pour maximiser la valorisation de vos CEE, simplifiant ainsi le processus pour les entreprises.
Le Prêt Vert, fruit d’une collaboration entre l’ADEME et Bpifrance, est un dispositif de financement conçu spécifiquement pour soutenir les projets de transition écologique et énergétique des PME et ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire). Ce prêt offre des conditions avantageuses pour financer les investissements visant à améliorer l’efficacité énergétique, réduire l’impact environnemental ou développer des technologies vertes.
Les caractéristiques principales du Prêt Vert sont les suivantes :
Ce prêt peut couvrir une large gamme d’investissements, tels que l’acquisition d’équipements plus performants énergétiquement, la mise en place de processus de production plus propres, ou encore le développement de produits ou services éco-conçus. Il représente une opportunité pour les entreprises de financer leur transition écologique sans compromettre leur trésorerie à court terme.
Pour être éligible au Prêt Vert, votre entreprise doit avoir plus de trois ans d’existence et être financièrement saine. Le processus de demande implique généralement la préparation d’un dossier détaillant votre projet et son impact environnemental, qui sera évalué par les équipes de Bpifrance.
Le Prêt Vert a permis à une PME industrielle de moderniser sa chaîne de production, réduisant sa consommation d’énergie de 40% et ses déchets de 30%, tout en améliorant sa productivité.
Ce type de financement joue un rôle déterminant dans l’accélération de la transition écologique du tissu économique français, en permettant aux entreprises de surmonter les barrières financières initiales liées aux investissements verts.
Le Crédit d’Impôt pour la Rénovation Énergétique (CIRÉ) est une mesure fiscale incitative destinée spécifiquement aux TPE et PME pour encourager la rénovation énergétique de leurs locaux. Ce dispositif permet aux entreprises de bénéficier d’une réduction directe de leur impôt sur les sociétés ou de leur impôt sur le revenu, en fonction des travaux d’amélioration énergétique réalisés.
Le CIRÉ couvre un large éventail de travaux visant à améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments tertiaires. Les principaux travaux éligibles incluent :
Le taux du crédit d’impôt est fixé à 30% des dépenses éligibles, dans la limite de 25 000 euros par entreprise. Cette aide substantielle peut réduire le coût initial des travaux de rénovation énergétique, rendant ces investissements plus accessibles pour les petites et moyennes entreprises.
Pour bénéficier du CIRÉ, les entreprises doivent suivre une procédure spécifique :
Notez que les travaux doivent être réalisés dans des locaux à usage tertiaire
Le CIRÉ présente l’avantage de pouvoir être cumulé avec d’autres dispositifs d’aide à la rénovation énergétique, maximisant ainsi le soutien financier pour les entreprises. Il est notamment possible de combiner le CIRÉ avec :
Cependant, notez que le cumul de ces aides ne peut pas dépasser 100% du coût des travaux. Une planification minutieuse est donc nécessaire pour optimiser les différentes sources de financement disponibles.
Une TPE du secteur de la restauration a pu financer 80% de ses travaux d’isolation et de remplacement de son système de chauffage en combinant le CIRÉ avec des CEE et une aide régionale, réduisant ainsi sa facture énergétique de 50%.
Ce type de synergie entre les différents dispositifs d’aide permet aux petites et moyennes entreprises d’entreprendre des rénovations énergétiques ambitieuses qui auraient pu sembler hors de portée financièrement.
En complément des dispositifs nationaux, de nombreuses régions et collectivités locales ont mis en place leurs propres programmes d’aide à l’efficacité énergétique pour les entreprises. Ces aides, souvent méconnues, peuvent constituer un levier financier important pour les projets de rénovation énergétique ou d’optimisation des processus industriels.
La région Île-de-France, consciente des enjeux énergétiques pour son tissu économique dense, a développé plusieurs programmes spécifiques :
Ces dispositifs régionaux viennent compléter les aides nationales, permettant aux entreprises franciliennes de bénéficier d’un soutien renforcé dans leurs démarches d’efficacité énergétique.
La région Auvergne-Rhône-Alpes a également mis en place des initiatives spécifiques pour soutenir l’efficacité énergétique des entreprises locales :
Ces initiatives régionales démontrent l’engagement des collectivités locales dans la transition énergétique de leur tissu économique, offrant des opportunités supplémentaires aux entreprises pour financer leurs projets d’optimisation énergétique.
Les régions Bretagne et Pays de la Loire ont également développé des programmes spécifiques pour soutenir l’efficacité énergétique des entreprises locales :
En Bretagne :
Dans les Pays de la Loire :
Ces dispositifs régionaux illustrent la diversité des aides disponibles au niveau local. Il est donc important pour les entreprises de se renseigner auprès de leur Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) ou de leur conseil régional pour identifier toutes les opportunités de financement spécifiques à leur territoire.
Une PME bretonne du secteur agroalimentaire a pu financer 70% de son projet d’optimisation énergétique en combinant une aide nationale (CEE), le dispositif régional « Eco-Actions », et un prêt vert, réduisant ainsi sa consommation d’énergie de 35% et améliorant sa compétitivité.
En conclusion, la multiplicité des aides énergétiques disponibles pour les entreprises, tant au niveau national que régional, offre de réelles opportunités pour financer la transition énergétique. Cependant, la complexité et la diversité de ces dispositifs nécessitent une veille active et une stratégie bien pensée pour optimiser leur utilisation. Les entreprises ont tout intérêt à s’appuyer sur les ressources locales (CCI, conseillers régionaux, experts en financement) pour naviguer dans cet écosystème d’aides et maximiser le soutien financier pour leurs projets d’efficacité énergétique.
L’Internet des Objets (IoT) et la Gestion Technique du Bâtiment (GTB) unissent leurs forces pour transformer radicalement la gestion des bâtiments. Cette convergence technologique apporte une dimension nouvelle à la gestion intelligente des bâtiments, optimisant l’efficacité énergétique et facilitant un suivi en temps réel. Cette fusion crée un environnement où les systèmes techniques et la consommation d’énergie sont étroitement liés, offrant ainsi des perspectives intéressantes pour l’avenir de l’industrie du bâtiment. Pour en savoir plus sur cette évolution, consultez cette page.
La convergence des technologies de l’Internet des Objets (IoT) et la Gestion Technique du Bâtiment (GTB) fait émerger une nouvelle dimension dans la gestion des smart buildings. S’adaptant aux défis contemporains, l’intégration de ces deux éléments ouvre de nouvelles perspectives pour une gestion technique plus efficiente et économique des bâtiments intelligents. Si vous souhaitez plus de renseignements et un avis d’expert, n’hésitez pas à vous rendre sur le site ocellis-energies.fr.
La conjonction de l’IoT et de la GTB ouvre un nouvel horizon dans la gestion technique des bâtiments intelligents. Leur fusion permet une automatisation et une optimisation de la gestion des infrastructures, allant de l’amélioration de l’efficacité énergétique à l’amélioration de la sécurité et du confort des occupants.
L’efficacité énergétique est l’un des principaux avantages de l’intégration de l’IoT dans la GTB. Grâce à cette symbiose technologique, il est possible de surveiller et de contrôler les systèmes énergétiques des bâtiments de manière plus précise, ce qui permet de réaliser des économies significatives.
L’Internet des Objets a révolutionné la gestion technique des bâtiments. Grâce à l’IoT, il est désormais possible de contrôler à distance les systèmes de GTB, ce qui facilite la maintenance et la gestion des smart buildings. Cependant, malgré toutes ces avancées, un des défis majeurs quant à l’implémentation de l’IoT dans la gestion technique des bâtiments intelligents est la protection des données.
Dans le paysage évolutif de la gestion technique du bâtiment (GTB), Ocellis Energies et la GTB connectée se distinguent par leur capacité à optimiser l’énergie et à améliorer l’efficacité énergétique. Le fonctionnement d’Ocellis Energies repose sur une technologie avancée qui permet de gérer la consommation d’énergie de manière plus efficace tout en rendant possible l’amélioration du confort thermique et la réduction de l’empreinte carbone.
Les outils et fonctionnalités offerts par Ocellis Energies et la GTB concernent aussi la sécurité ; des mesures robustes sont intégrées pour protéger les données sensibles. Grâce à ces solutions connectées, la GTB peut désormais être gérée de manière plus efficace et durable.
En matière de gestion du bâtiment, les systèmes techniques jouent un rôle prédominant. Ces derniers, grâce à leur capacité à collecter une quantité importante de données, permettent aux gestionnaires de bâtiments de mieux comprendre et optimiser la consommation d’énergie. Cette collecte et ce traitement des données sont réglementés par des obligations légales, notamment le décret tertiaire et le décret BACS. Interpréter et utiliser ces données collectées s’avère être un exercice complexe qui requiert une certaine expertise.
Les systèmes techniques ne se limitent pas à la réduction de la consommation d’énergie. En effet, ils contribuent également à l’amélioration du confort des occupants.
Ainsi, la convergence technologique entre l’IoT et la GTB offre de multiples avantages, à la fois pour la gestion du bâtiment et pour le bien-être des occupants.
Vous avez fait le choix d’une chaudière a granule et vous en êtes pleinement satisfaits. Pour que ce ressenti perdure, n’oubliez surtout pas de réaliser son entretien. Une obligation légale que vous devez respecter en vous orientant vers un professionnel disposant de toutes les capacités nécessaires.
Lorsque vous disposez d’une chaudière à granulés, le combustible est stocké dans un silo qui alimente le brûleur. Dans le foyer de votre chaudière, vous constaterez une importante libération de la chaleur afin d’alimenter votre chauffage central et éventuellement votre réseau d’eau chaude sanitaire. Que vous soyez propriétaire ou locataire de votre logement, vous avez l’obligation légale d’en assurer son entretien de façon annuelle. C’est une obligation légale et si jamais vous faites l’impasse sur la révision, vous ne recevez aucune indemnisation de la part de votre assureur en cas de problème. Rassurez-vous, il suffit de vous rendre sur engie-homeservices.fr afin de trouver un professionnel aguerri pour gérer parfaitement son entretien.
L’entretien général doit être réalisé par une entreprise spécialisée que vous trouverez sans aucune difficulté en vous rendant sur le site engie-homeservices.fr. Cependant, ne négligez pas l’importance de l’entretien courant en éliminant les déchets de combustion dans le bac à cendres. Sa fréquence dépend de l’utilisation de votre chaudière, c’est-à-dire une fois par mois ou toutes les semaines. Certains modèles bénéficient d’un levier spécifique à l’extérieur de votre équipement pour que vous puissiez procéder au nettoyage de toutes les surfaces d’échange ayant un contact direct avec les fumées. Grâce à l’entretien courant, vous avez la certitude d’avoir un rendement optimisé, vous évitant de voir votre facture énergétique s’envoler. Mais ce n’est pas le seul avantage, l’entretien courant est absolument indispensable pour optimiser la durée de vie de votre équipement. Une nécessité, car l’investissement reste conséquent et vous n’avez probablement pas envie de changer prématurément de chaudière.
Pour plus d’informations sur le sujet, nous vous invitons à consulter l’arrêté du 15 septembre 2009. Celui-ci stipule que l’entretien devra impérativement être réalisé par un professionnel. Ce dernier vérifie l’état général de votre chaudière, mais également son installation dans son ensemble. Lorsque certaines pièces nécessitent un nettoyage, le professionnel a le devoir de s’en charger. En complément, il règle votre dispositif pour que vous puissiez conserver un rendement optimal. Ensuite, des évaluations sont réalisées pour s’assurer que le dimensionnement et le rendement sont au rendez-vous. Enfin, il contrôle les émissions atmosphériques de votre chaudière. Au cours de son intervention, n’hésitez pas à le solliciter pour recevoir des conseils sur le bon usage de votre appareil. De cette façon, vous améliorez l’utilisation de la chaudière pour préserver votre confort thermique immédiat dans les grands espaces ou dans des espaces plus restreints. Une fois l’intervention terminée, vous recevrez une attestation d’entretien de la part du spécialiste. Ce document incorpore les différents points de contrôle qu’il a effectué avec le résultat de ces évaluations. Même constat au moment du ramonage du conduit d’évacuation. Conservez précieusement le document fraîchement obtenu afin de le remettre à votre propriétaire si vous êtes locataire de votre bien immobilier. Vous pourriez également l’envoyer à votre assureur, car la compagnie d’assurances vous le réclamera en cas de sinistre.
Vous réalisez vous-même l’entretien courant, mais votre intervention s’arrête là. Même si vous êtes un minimum bricoleur, vous devez vous en remettre à un professionnel pour que celui-ci intervienne sur votre équipement. Dans le cas contraire, vous ne recevrez aucune indemnisation lorsqu’un sinistre se produit. Par exemple, vous pourriez demander à l’entreprise ayant procédé à l’installation de votre chaudière de réaliser son entretien. Cependant, la comparaison reste vivement conseillée et rien ne vous empêche de demander plusieurs devis gratuits. De plus, il est fortement recommandé de vous adresser uniquement à une entreprise disposant du label RGE. Un gage de qualité, car vous savez que l’entreprise a été sensibilisée à l’efficacité énergétique. À la clé, vous recevez un entretien optimal, synonyme d’économie d’énergie. Maintenant, que vous connaissez les règles en matière d’entretien d’une chaudière à granulés, il ne vous reste plus qu’à trouver une entreprise de confiance pour procéder à sa révision. De préférence, réalisez cette opération à la fin de l’été ou au début de l’automne pour être certain que votre équipement soit fonctionnel pour affronter l’hiver.
Si la chaudière est l’équipement de chauffage le plus utilisé en France, il faut l’entretenir régulièrement pour obtenir un bon niveau de rendement. Depuis le décret de juin 2009, les propriétaires d’une chaudière avec une puissance de 4 à 400 kilowatts doivent appliquer les gestes obligatoires de maintenance une fois par an. Dans cet article, nous vous expliquons pourquoi vous devez signer un contrat d’entretien.
Lorsque vous souscrivez un contrat de maintenance avec un chauffagiste, ce professionnel s’engage à se rendre sur place pour entretenir la chaudière et appliquer les gestes requis pour une remise à niveau. Le nombre de visites et les tâches effectuées sont clairement indiqués dans les clauses du contrat. Le prestataire offre des contrôles classiques ou détaillés. Voici donc les prestations dont vous bénéficiez pendant la visite de contrôle :
Une fois l’examen fini et les réparations effectuées, le prestataire rédige un bulletin de visite. Il signe ce diagnostic et vous propose de faire de même. Les locataires sont tenus d’en fournir une copie au bailleur. Notez que cette obligation concerne tous les systèmes de chauffage qu’il s’agisse d’une chaudière à fioul, au bois ou au gaz.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur engie-homeservices.fr
Il est vrai qu’en dépit de l’obligation légale d’entretenir les chaudières, personne n’a jamais été sanctionné pour avoir dérogé au règlement. Mais les risques sont bien là ! En effet, une chaudière mal entretenue pourrait causer des accidents domestiques comme une intoxication au monoxyde de carbone.
Dans ce cas, l’assureur peut refuser de vous verser des indemnisations. Cela se produit même si le propriétaire a simplement oublié de réaliser l’entretien. Avec un contrat de maintenance, le prestataire choisi pour prendre votre chaudière en charge doit vous contacter au moment voulu. Selon vos disponibilités, vous pouvez choisir la date du rendez-vous.
Par ailleurs, le professionnel qui s’occupe de votre système de chauffage connait les particularités et l’état de vos équipements mieux que quiconque. Avec une idée très claire sur votre historique, il peut identifier les pannes voire les anticiper. Il peut savoir, sans la moindre difficulté, si des réparations ont été effectuées dans le passé et tenir compte de ces données pendant la visite.
Généralement, les chauffagistes indépendants et les sociétés de maintenance offrent plusieurs types de contrats en vue de répondre aux besoins variés de leurs clients. Un contrat simplifié est la meilleure option si vous avez un budget réduit. Il vous permet de couvrir les frais d’entretien d’une pompe à chaleur une fois par an.
Cependant, pour faire face aux imprévus, la signature d’un contrat plus complet peut s’avérer nécessaire. Votre chaudière peut tomber en panne en hiver et vous aurez beaucoup de mal à trouver un chauffagiste disponible. Même si un plombier accepte de se rendre chez vous, cette intervention vous sera facturée beaucoup trop cher.
Dans tous les cas, le choix d’un contrat de maintenance pour votre appareil de chauffage incluant des services plus larges est la garantie d’obtenir une prise en charge quasi-instantanée. Les frais des réparations seront nettement plus accessibles. Il est à signaler que certains contrats incluent la prise en charge de la main d’œuvre et des pièces de rechange tout autant.
En signant un contrat d’entretien avec une formule complète, vous bénéficiez des services basiques et de prestations supplémentaires. Avec une prise en charge optimale, le chauffagiste ne procède pas uniquement à l’examen de votre système de chauffage. Il réalise, par ailleurs, un ramonage mécanique en intervenant sur les conduits de fumée.
Le professionnel joue également le rôle de conseiller. Il prodigue à ses clients des conseils précis pour leur permettre d’appliquer les gestes d’entretien d’une chaudière nécessaires au quotidien. Il leur explique les démarches à entreprendre pour faire baisser leur consommation énergétique et réduire ainsi leurs factures.
Dans le cadre d’un contrat d’entretien, un audit de performance énergétique peut être effectué. Grâce au diagnostic qui vous est présenté, vous pouvez comprendre l’état de votre chaudière, son rendement, son niveau de performance… Le chauffagiste peut vous conseiller de remplacer le dispositif dans sa totalité.